ALLIANCE BOLIVARIENNE POUR LES PEUPLES DE NOTRE AMERIQUE (ALBA)

Fiche d’identité/ PNG

  • Date d’entrée en vigueur : 28 avril 2005
  • Secrétaire General : Bernardo Alvarez (Venezuela)

Organes permanents :

  • Conseil présidentiel : plus haute instance de délibération, il décide de l’orientation politique de l’Alliance
  • Conseils spécialisés : social ; économique ; politique ; mouvements sociaux
  • Secrétariat Général : constitué des Coordinateurs de chaque pays, supervisé par le Secrétaire Général de l’ALBA

Pays Membres (9) :

o Venezuela
• Cuba
o Bolivie
o Nicaragua
o Dominique
o Saint Vincent et les Grenadines
o Equateur
o Sainte-Lucie
o Antigua et Barbuda

Pays observateurs :

o Haïti
• Syrie
• Iran
o Uruguay
o Paraguay

Langue officielle  : espagnol

Type d’organisation  : organisation de coopération

Qu’est-ce que l’ALBA ?/

L’idée de raviver l’esprit de Simon Bolivar et de créer une Grande Nation en Amérique Latine et dans Caraïbes a été reprise en 2001 par le Président du Venezuela de l’époque Hugo Chavez. Il s’agissait de créer un groupe de coopération politique et économique entre des pays du continent afin d’affronter les défis du présent et du futur. La déclaration initiale pour la création de l’ALBA, en 2004, a été l’œuvre conjointe du Président vénézuélien Hugo Chavez et de son homologue cubain Fidel Castro.

L’ALBA-TCP (Alliance Bolivarienne pour Peuples de notre Amérique – Traités de Commerce des Peuples) reposerait ainsi sur la solidarité et la coopération entre les pays afin de favoriser le bien-être des peuples. Il s’agit de s’opposer au modèle néo-libéral et de redonner une place centrale à la politique face à l’économie.

Les Traités de Commerce des Peuples (TCP) sont des traités d’échange de biens et services entre les pays membres. La réciprocité et la solidarité sont censées permettre la mise en place d’échanges de technologie et de concessions d’avantages réciproques entre les Etats parties. Les Traités de Commerce des Peuples s’opposent aux Traités de Libre-Echange qui seraient à l’origine de la marginalisation des peuples d’Amérique Latine et des Caraïbes.

Ainsi, parmi les organisations régionales existant en Amérique Latine et dans les Caraïbes, l’ALBA se revendique de son refus de construire un marché commun où les libertés de circulation des marchandises, des services, des personnes et des capitaux seraient assurées.
L’ALBA repose sur le concept de « Grannacional » qui s’oppose au « Transnational ». Le « Grannacional » ne chercherait qu’à satisfaire les besoins des peuples de la région en s’opposant à la logique Transnationale d’accumulation du capital. Les projets « Grannacionales » portent sur la finance, l’éducation, l’alimentation, la santé, l’environnement ou le tourisme.

Pour se libérer du « joug du dollar », les Etats membres de l’ALBA ont envisagé la construction d’une zone monétaire reposant sur l’unité de compte commune SUCRE (Système Unitaire de Compensation Régionale). Entrée en vigueur le 1er janvier 2010, elle circule de manière virtuelle en tant que monnaie scripturale de référence. Elle est ainsi une unité de compte et de valeur.

Une particularité structurelle de l’ALBA réside dans l’existence d’un Conseil des Organisations Sociales qui représente les mouvements sociaux et qui est doté du même statut que le Conseil des Ministres.
Parmi d’autres projets, l’ALBA envisage de créer une compagnie pétrolière commune aux Etats d’Amérique Latine, Petrosur, sur le modèle de PétroCaribe qui regroupe les Etats membres du CARICOM. De plus, à la manière d’Al Jazeera mais pour Amérique Latine, la chaîne de télévision Tele Sur a été lancée en 2005 pour concurrencer CNN et ABC.

Contact/

ALBA,
Av. Francisco Solano, Esq. Calle San Geronimio,
Edif. Los Llanos, Piso 8 Sabana Grande,
Parroquia El Recreo,
Caracas, Venezuela

Pour plus d’informations/

Dernière modification : 08/07/2014

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