Malgré l’engagement de la communauté internationale, il reste près de 300.000 enfants soldats dans le monde, notamment en Syrie, en République centrafricaine et au Soudan du Sud. La mobilisation en faveur de la lutte contre ce fléau, qui constitue un crime de guerre selon le statut de la cour pénale internationale, doit se poursuivre.
La protection des enfants dans les conflits armés constitue une priorité de notre action diplomatique. Nous sommes mobilisés en faveur de la ratification universelle de la convention relative aux droits de l’enfant et de son protocole concernant les enfants dans les conflits armées. Avec l’UNICEF, la France a également été à l’initiative de la conférence de Paris de 2007 qui a permis l’adoption des « principes et engagements contre l’enrôlement d’enfants par les groupes armés ».
Sur le terrain, la France est impliquée dans l’amélioration de la protection et de la réinsertion durable des enfants soldats. Nous menons depuis 2008 un programme dans la région des Grands Lacs et en Afrique centrale, qui a permis de toucher 13.000 enfants dont 2.000 enfants soldats. Au Mali et en RCA, les forces françaises collaborent pleinement avec l’UNICEF en vue de la démobilisation et la réinsertion des enfants enrôlés par les groupes armés.